La structure sociétale choisie est souvent lourde de conséquences en matière fiscale et sociale.
Etre en SARL permet aux gérants majoritaires de cotiser aux caisses des non-salariés bien moins couteuses (même complétées de garanties personnelles) que les régimes salariés.
En cas de cession, la transformation de sa SARL en SAS par exemple peut permettre une réduction substantielle des droits d’enregistrement pour l’acquéreur.
Le choix de structures civiles personnelles ou professionnelles (SCP, SNC, SCI,..) peut permettre une meilleure organisation professionnelle entre associés mais aussi constituer un outil essentiel de préparation de sa succession.

Le passage pour un libéral à l’exercice en société est souvent synonyme d’économies fiscales et sociales.
Un abattement supplémentaire de 10 % sur les revenus soumis aux charges sociales et à l’impôt, une taxe professionnelle divisée par deux et surtout la possibilité de disposer d’un capital peu fiscalisé en cédant sa clientèle à la SEL créée.
Au niveau organisationnel, en vue d’une association, d’un départ en retraite, d’une acquisition de clientèle, la SEL représente également un outil moderne et adapté.
Chaque cas étant particulier, cette possibilité d’exercice nécessite une étude personnelle préalable.

Lorsque l’on détient un bien immobilier ou professionnel entièrement payé, la possibilité de le revendre à une société civile ou commerciale et de percevoir le prix de vente avec peu ou pas de fiscalité constitue un outil performant de gestion patrimoniale.
En tant que cédant, vous disposez de liquidités que vous pouvez réinvestir dans de nouveaux projets.
En tant qu’acquéreur, vous pouvez organiser le capital de la société acquéreuse avec de nouveaux associés ou encore avec les membres de votre famille en vue d’une optimisation successorale.